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Blog de la section du PT de Béziers
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9 janvier 2008

compte rendu de la réunion PT-PCF-LCR du 08.01.08

Compte rendu de la réunion du 08.01.08 réunissant les sections de Béziers du PCF, du Parti des Travailleurs et de la LCR.

Les sections de Béziers du PCF, du Parti des Travailleurs et de la LCR se sont réunies à nouveau ce mardi 08 janvier au siège du PCF, rue Voltaire.

Cette réunion fait suite à plusieurs rencontres au cours desquelles le PCF et le Parti des Travailleurs ont affirmé en commun leur volonté de créer une liste pour résister aux coups de l’Union européenne contre les services publics, contre la casse des 36 000 communes dans l’intercommunalité, pour la défense des bureaux de poste, des écoles, de la laïcité, pour le respect du vote historique du 29 mai 2005.

A chaque étape, nous avons cherché un accord pour arriver à une liste d’unité.

Un premier texte avait déjà été proposé par le PCF pour arriver à un compromis. Ce texte expliquait notamment :

« Nous présentons une liste de rassemblement anticapitaliste opposée à l’Europe des traités de Maastricht et de Lisbonne. La future équipe municipale ne se fera le relais ni de ces traités, ni des politiques du gouvernement français les mettant en oeuvre, ni de leurs conséquences dans la gestion quotidienne. Nous affirmons la souveraineté de la commune par le vote de ses élus qui tiennent leur légitimité de la population et d’elle seule… »

Sans partager l’ensemble des formules contenues dans le texte, nous étions prêts à le signer. Nous avions d’ailleurs expliqué publiquement notre enthousiasme qu’un tel accord ait pu être trouvé, en diffusant publiquement un communiqué.

Lors de la réunion qui devait valider ce texte, la LCR a alors proposé un autre texte, en expliquant dans le même temps que Maastricht, l’Union européenne et les directives qui en découlent, tout cela était un « écran de fumée », et que tout cela était sans importance et sans conséquences.

Le PCF a alors proposé un autre texte, comprenant des éléments qui non seulement ne faisait pas accord entre nous, mais n’avait pas été discuté pour le moment.

Nous sommes donc allés à la réunion pour expliquer en quoi deux formules nous posaient problème :

La première expliquait : « En effet la droite, mais aussi la social-démocratie, tout en consolidant son emprise sur la conduite des affaires de la France...» Nous avons fait valoir que le cadre des municipales n’était pas fait pour régler nos comptes avec la social-démocratie, et que celle-ci, de notre point de vue, ne pouvait pas être tenue pour seule responsable de la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Nous avons ainsi évoqué le problème de l’Italie où l’application des plans de l’Union européenne et le vote des crédits de guerre pour intensifier les bombardements contre l’Afghanistan s’est fait par toutes les composantes de la coalition Prodi, y compris par les dirigeants du PC italien et de l’équivalent italien de la LCR.

La seconde disait quant à elle : « Chacun sait combien la marge à occuper contre le capitalisme est étroite au niveau municipal jusqu’au moment où la conscience politique des citoyens permettra les véritables ruptures. »

Nous avons fait valoir que pour notre part, nous estimons que ce qui empêche de remplir le mandat confié par le peuple français le 29 mai 2005 n’est pas le « niveau de conscience politique » des citoyens (qui se sont exprimés à 55% contre les politiques dictées par l’Union européenne), mais la classe politique actuelle de tous bords qui, appuyée largement par les médias, empêche toute possibilité de poser la nécessité de rompre avec l’Union européenne, foulant ainsi aux pieds l’aspiration des millions de travailleurs de part le monde.

Expliquer aujourd’hui que ce qui empêche la rupture avec l’Union européenne serait le fait que les travailleurs n’ont « pas de conscience », c’est de notre point de vue faire retomber sur les travailleurs et les jeunes la responsabilité des trahisons de tous ceux qui se font les relais de l’Union européenne.

Nous étions prêts à accepter le reste pour avancer sur les revendications. La LCR a alors refusé que ces deux phrases soient retirées, alors que le PCF y était prêt.

Devant le refus de modifier ces deux phrases qui étaient tout à fait inacceptables pour nous, le PCF et la LCR nous ont invité à partir.

Nous regrettons qu’une liste d’unité pour résister à la politique de l’Union européenne ne puisse voir le jour. La section du PT de Béziers discutera des suites à donner sur le terrain des élections municipales.

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