Candidature aux cantonales ( Béziers 1 )
Communiqué de presse :
Les adhérents de la section de Béziers du Parti des travailleurs et du comité local pour un Parti ouvrier indépendant ont décidé de présenter la candidature dans le 1° canton de Béziers de Christophe Benoit, 43 ans, professeur au lycée Henri IV et militant syndicaliste, et d’Odile Pagès, suppléante, 60 ans, enseignante.
Un candidat dans le 1° canton de Béziers pour dire : Union européenne, ça suffit !
Il faut un plan d’urgence pour la sauvegarde de la population !
Aucune institution ne peut annuler la volonté populaire exprimée le 29 mai 2005. Il faut rompre avec les directives, injonctions, et recommandations de Bruxelles qui ont abouti, en16 ans d’application du traité de Maastricht à Béziers, à une catastrophe :
- En application de la PAC, la viticulture est massacrée. Et l’Union européenne, par la voix de sa commissaire Mme Fisher Boel, exige d’arracher 11000 hectares supplémentaires de vigne en Languedoc Roussillon en 2008 dont 3875 dans notre seul département. Selon les syndicalistes paysans cela représente plus de 950 emplois dans l’Hérault.
- La désindustrialisation s’accélère. La politique industrielle de l’Europe de Maastricht-Lisbonne, c’est la « concurrence libre et non faussée » : délocalisations et licenciements sans frein ni limite, interdiction à l’Etat de soutenir l’industrie et ses emplois et de (re-)nationaliser. Aucune des entreprises du biterrois n’est à l’abris, encore fragilisées par la privatisation du fret.
- Les services publics sont liquidés les uns après les autres à Béziers en application des « réductions des dépenses publiques » et de la « concurrence libre et non faussée » imposée par l’Union européenne.
- Pour accompagner cette destruction des services publics, on impose aux communes des regroupements forcés, afin de réaliser des « économies d’échelles ». Le rapport Attali annonce qu’il faut passer à 6 000 agglomérations et supprimer les départements, dans le cadre de l’Europe des régions : ce serait la mort des communes, de la démocratie !
Le résultat de cette politique : les chiffres de la honte publiés dans Midi-libre : 35% de chômage au centre-ville où 45% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté! Voici ce que l’on entend partout : « avec l’Euro, les prix ont augmenté, on ne s’en sort plus », « sur Béziers, il n’y a plus de travail, que va-t-on devenir ? ».
Pourtant, le 4 février 2008 à Versailles, 179 députés et sénateurs P.S. et Verts, en s’abstenant ou en votant pour la réforme constitutionnelle avec les parlementaires UMP-Modem-Nouveau Centre, ont permis l’Union sacrée pro-Union européenne, permettant la ratification du traité de Lisbonne.
Ce coup de force ne peut avoir qu’une signification : cette politique va s’aggraver !
C'est justement pour mettre un coup d'arrêt à ces contre-réformes destructrices que 66% des Biterrois ont voté NON au référendum sur la Constitution européenne le 29 mai 2005. Pour répondre aux attentes des jeunes et des travailleurs dans notre commune, notre canton, nous avons besoin d’élus qui défende ce mandat en refusant clairement de se faire les relais des directives de l’Union européenne.
Il faut un délégué cantonal de la population et des communes pour combattre au Conseil général :
- Pour la réouverture du fret SNCF : non à la privatisation ! Cette fermeture fragilise des centaines d’emplois dans les entreprises privées et les ateliers SNCF.
- Pour le maintien de la Caisse d’Allocations Familiales de Béziers et de ses 140 emplois. Pour le retour à la Sécurité sociale de 1945, contre les déremboursements et les franchises de toute nature. Comment ? En restituant à la Sécu des 200 milliards d’euros d’exonération de charges sociales consenties aux patrons depuis 1991 !
- Contre la fusion ANPE –ASSEDIC, ses suppressions d’emploi et la remise en cause des droits des travailleurs privés d’emploi, contre la fusion Impôts-Trésor.
- Pour le maintien du bureau de poste Béziers Hôtel de ville et de tous les bureaux de poste, menacés par les 3 directives postales européennes d’ouverture à la concurrence qui aboutirait à la suppression de 8 000 bureaux en France sur 11 000 ! Pour le maintien de toutes les écoles communales publiques menacées par des « regroupements plus économiques » ( EPEP ).
- Pour le maintien du Tribunal de Grande Instance ; pour la réouverture des agences EDF, France-Télécom, Banque de France.
- Pour un véritable plan d’urgence de construction de logements HLM à loyer vraiment modérés ; aucune vente de logement HLM ; aucune démolition de logement HLM sans relogement préalable au même montant de loyer ; réhabilitation des logements vétustes sans augmentation de loyer ; Pour une loi qui impose la baisse des loyers, avec plafonnement.
- Défense de la viticulture : annulation des mesures d’arrachage ; maintien des caves coopératives sur la base du principe « un homme, une voix » ; aide d’urgence et prix garantis par l’Etat pour le vin permettant aux viticulteurs de vivre dignement de leur travail.
- Défense de la République, de la démocratie, des départements, du canton et des 36 000 communes : non à la Communauté d’agglomération Béziers-Méditerranée et à son élargissement. Les communes et leur conseil municipal doivent retrouver toutes leurs compétences et prérogatives, et le droit de s'associer librement dans le cadre des syndicats intercommunaux.
Aucune de ces mesures n’est possible sans rompre avec l’Union européenne, ses traités, ses directives, ses institutions et son Euro ; sans rompre avec les politiques qui ont été menées dans ce cadre, par les gouvernements successifs. Nous voulons construire un Parti Ouvrier Indépendant qui combatte pour résister, pour préserver les droits de la population, pour prendre les mesures d’urgence, ce qui nécessite l’unité pour la rupture avec l’Union européenne, pour l’abrogation des traités de Maastricht et de Lisbonne.
Contacts : Christophe Benoit ( 04 67 31 38 58 ) et Odile Pagès ( 04 67 36 12 32 ).