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Blog de la section du PT de Béziers

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15 février 2008

Candidature aux cantonales ( Béziers 1 )

Communiqué de presse : 

Les adhérents de la section de Béziers du Parti des travailleurs et du comité local pour un Parti ouvrier indépendant ont décidé de présenter la candidature  dans le 1° canton de Béziers de Christophe Benoit, 43 ans, professeur au lycée Henri IV et militant syndicaliste, et d’Odile Pagès, suppléante, 60  ans, enseignante.

Un candidat dans le 1° canton de Béziers pour dire : Union européenne, ça suffit !

Il faut un plan d’urgence pour la sauvegarde de la population !

Aucune institution ne peut annuler la volonté populaire exprimée le  29 mai 2005.  Il faut rompre avec les directives,  injonctions, et recommandations de Bruxelles qui ont abouti, en16 ans d’application du  traité de Maastricht à Béziers, à une catastrophe :

- En application de la PAC, la viticulture est massacrée. Et l’Union européenne, par la voix de sa commissaire Mme Fisher Boel, exige d’arracher 11000 hectares supplémentaires de vigne en Languedoc Roussillon en 2008 dont 3875 dans notre seul département. Selon les syndicalistes paysans cela représente plus de 950 emplois dans l’Hérault.

- La désindustrialisation s’accélère. La politique industrielle de l’Europe de Maastricht-Lisbonne, c’est la « concurrence libre et non faussée » : délocalisations et licenciements sans frein ni limite, interdiction à l’Etat de soutenir l’industrie et ses emplois et de (re-)nationaliser. Aucune des entreprises du biterrois n’est à l’abris, encore fragilisées par la privatisation du fret.

- Les services publics sont  liquidés les uns après les autres à Béziers en application des « réductions des dépenses publiques » et  de la « concurrence libre et non faussée » imposée par l’Union européenne.

- Pour accompagner cette destruction des services publics, on  impose aux communes des regroupements forcés, afin de réaliser  des « économies d’échelles ». Le rapport Attali annonce qu’il faut passer à 6 000 agglomérations et supprimer les départements, dans le cadre de l’Europe des régions : ce serait la mort des communes, de la démocratie !

Le résultat de cette politique : les chiffres de la honte publiés dans Midi-libre : 35% de chômage au centre-ville  où 45% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté! Voici ce que l’on entend partout : « avec l’Euro, les prix ont augmenté, on ne s’en sort plus », « sur Béziers, il n’y a plus de travail, que va-t-on devenir ? ».

Pourtant, le 4 février 2008 à Versailles, 179 députés et sénateurs P.S. et Verts, en s’abstenant ou en votant pour la réforme constitutionnelle avec les parlementaires UMP-Modem-Nouveau Centre,  ont permis l’Union sacrée pro-Union européenne, permettant la ratification du traité de Lisbonne.

Ce coup de force ne peut avoir qu’une signification : cette politique va s’aggraver !

C'est justement pour mettre un coup d'arrêt à ces contre-réformes destructrices que 66% des Biterrois ont voté NON au référendum sur la Constitution européenne le 29 mai 2005. Pour  répondre aux attentes des jeunes et des travailleurs dans notre commune, notre canton, nous avons besoin d’élus qui défende ce mandat en refusant clairement de se faire les relais des directives de l’Union européenne.


Il faut un délégué cantonal de la population et des communes pour combattre au Conseil général :

- Pour la réouverture du fret SNCF : non à la privatisation ! Cette fermeture fragilise des centaines d’emplois dans les entreprises privées et les ateliers SNCF.      

- Pour le maintien de la Caisse d’Allocations Familiales de Béziers  et de ses 140 emplois. Pour le retour à la Sécurité sociale de 1945, contre les déremboursements et les franchises de toute nature. Comment ? En restituant à la Sécu des 200 milliards d’euros d’exonération de charges sociales consenties aux patrons depuis 1991 !

- Contre la fusion ANPE –ASSEDIC,  ses suppressions d’emploi et la remise en cause des droits des travailleurs privés d’emploi, contre la fusion Impôts-Trésor.

- Pour le maintien du bureau de poste Béziers Hôtel de ville et de tous les bureaux de poste, menacés par les 3 directives postales européennes d’ouverture à la concurrence qui aboutirait à la suppression de 8 000 bureaux en France sur 11 000 ! Pour le maintien de toutes les écoles communales publiques menacées par  des « regroupements plus économiques » ( EPEP ).

- Pour le maintien du Tribunal de Grande Instance ; pour la réouverture des agences EDF, France-Télécom, Banque de France.

- Pour un véritable plan d’urgence de construction de logements HLM à loyer vraiment modérés ; aucune vente de logement HLM ; aucune démolition de logement HLM sans relogement préalable au même montant de loyer ; réhabilitation des logements vétustes sans augmentation de loyer ;  Pour une loi qui impose la baisse des loyers, avec plafonnement.

- Défense de la viticulture : annulation des mesures d’arrachage ; maintien des caves coopératives sur la base du principe « un homme, une voix » ; aide d’urgence et prix garantis par l’Etat pour le vin permettant aux viticulteurs de vivre dignement de leur travail.

- Défense de la République, de la démocratie,  des départements, du canton et des 36 000 communes : non à la Communauté d’agglomération Béziers-Méditerranée et à son élargissement.  Les communes et leur conseil municipal doivent retrouver toutes leurs compétences et prérogatives, et le droit de s'associer librement dans le cadre des syndicats intercommunaux.

Aucune de ces mesures n’est possible sans rompre avec l’Union européenne, ses traités, ses directives, ses institutions et son Euro ; sans rompre avec les politiques qui ont été menées dans ce cadre, par les gouvernements successifs. Nous voulons  construire un Parti Ouvrier Indépendant qui combatte pour résister, pour préserver les droits de la population, pour prendre les mesures  d’urgence, ce qui nécessite l’unité pour la rupture avec l’Union européenne, pour l’abrogation des traités de Maastricht et de Lisbonne.

Contacts : Christophe Benoit ( 04 67 31 38 58 ) et Odile Pagès ( 04 67 36 12 32 ).




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2 février 2008

Communiqué de presse du Parti des travailleurs 31.01.08

Communiqué de presse du Parti des travailleurs – section de Béziers.

Béziers, le 31.01.08.

Le Parti des travailleurs a bien pris connaissance de l’appel à manifester à Béziers le samedi 2 février à 15h00 pour exiger que soit organisé un référendum.

330 Biterrois ont signé l’appel du comité pour un parti ouvrier indépendant à «  l’unité pour le respect du vote du 29 mai 2005, un référendum pour pouvoir dire NON au traité de Lisbonne ». En effet, c’est un double déni de démocratie que de prétendre imposer le traité rejeté par le peuple français,  en lui déniant de surcroît le droit de s’exprimer par référendum.

Aucun démocrate ne pourrait comprendre que ceux qui en ont le pouvoir ne fassent pas le nécessaire pour imposer le référendum. Nous estimons que la position du député Kléber Mesquida, qui  a annoncé qu’il se rendrait au congrès pour voter NON conformément au vote de ses électeurs,  est un point d’appui pour exiger que les députés et sénateurs votent NON au parlement réuni en Congrès le 4 février, pour refuser qu’ils se fassent les artisans du viol de la démocratie.

Voilà pourquoi nous appelons à manifester le samedi 2 février.

Pour notre part, nous estimons que la seule manière de défendre les services publics, les acquis sociaux et démocratiques, y compris l’existence même des organisations politiques et syndicales de notre pays, c’est de rompre avec les politiques dictées à coups de directives par l’Union européenne dans le cadre du carcan du traité de Maastricht, et de rompre avec toutes les institutions (commission, banque centrale, euro, traités) de cette même Union européenne.

C’est pour cette raison que nous expliquons que les élections municipales doivent être le moment d’affirmer que les élus ne doivent pas se faire le relais des plans de liquidation sociale, de casse des communes et des services publics, dictés par l’Union européenne et relayés par les gouvernements de droite plurielle comme de gauche plurielle.

A l’heure où l’Union européenne indique refuser toute intervention de l’Etat au sein de la Société Générale, livrée au pillage des fonds de pension américains ; à l’heure où l’Union européenne renouvelle ses demandes de coupes budgétaires dans les budgets sociaux de la France ; à l’heure où les thonailleurs de Sète sont liquidé par un règlement de Bruxelles sous des prétextes pseudo « écologiques » ; à l’heure où la viticulture est encore une fois sous la pression de la politique d’arrachage impulsée par le commissaire européen Ficher Boel… la question de la rupture avec l’Union européenne ne peut pas être contournée !

En ce sens, nous renouvelons notre interpellation des candidats aux municipales : « ne devez-vous pas vous prononcer pour la résistance face aux coups de l’Union européenne ? Ne devez vous pas être candidat pour refuser de vous faire les relais des plans de Maastricht ? »

31 janvier 2008

tract PT Béziers du 30.01.08

Parti des Travailleurs. Section de Béziers

C/o Christophe Benoit, 1 rue Gayon 34 500 Béziers. Tel : 04 67 31 38 58


Béziers, le 30.01.08

Messieurs les candidats, vous nous demandez tous nos voix pour les prochaines élections municipales. Mais la municipalité doit-elle se faire le relais des plans de destruction sociale de l’Union Européenne ?

N’importe qui peut le remarquer : Béziers, son centre ville comme ses quartiers sont au bord de l’effondrement social. La misère, le chômage s’y répand partout.

Une mère de famille nous explique la chose suivante : « Je voudrais parler de la cantine scolaire. L’an dernier, j’avais deux enfants, j’étais en tarif 6. Maintenant, j’ai un seul enfant à ma charge, je passe en tarif 4. Donc l’an dernier, je payais 15 euros par mois pour chacun de mes enfants, et cette année, 30 euros pour un seul. L’an passé j’avais plus de ressources, je payais moins. Là, j’ai moins de ressources, je paie plus.

En ce qui concerne mon loyer, ils m’ont changé le barème. Ils m’ont augmenté l’APL de 9 euros, je suis passé de 318 à 327 €.  Mon API est passé de 628 à 558. J’ai perdu 70 euros, et je dois payer 70 euros en plus pour le loyer. Au final, je gagne 9 euros d’un côté, j’en perds 140 de l’autre.

Je me suis mise à découvert en décembre pour pouvoir vivre. Je commence le mois à découvert de 200€. Comment je fais ?

Depuis l’euros, tout a augmenter. Les produits de consommation courante, de base, étaient accessibles avant, maintenant ça devient dur de se les procurer.

Je n’ai pas encore fait les courses, je n’ai pas encore acheté de chaussures pour mon fils. Je n’ai pu lui faire qu’un seul cadeau à noël. Pour le second, dont je n’ai pas la charge, je dois payer les frais de déplacement de 150 euros par vacances.

Je suis en procès pour la garde, on parle de l’aide juridictionnel, mais je dois avancer 600 euros ! Où je les trouve ? Je vais devoir faire un emprunt auprès de mes amis.

Je n’ai pas de travail. Je vais à l’ANPE régulièrement, mais il n’y a quasiment rien, où alors des formations qui ne sont pas payées, dont on sait qu’elles ne garantissent pas un avenir, un travail stable à la fin. Alors je n’ai fait que du travail précaire.

Comment je vais m’en sortir ? Qu’est-ce qu’on va devenir ? »

Un ouvrier qui a travaillé toute sa vie nous dit : « J’ai fait la campagne Mitterrand en 81 car tout le monde en avait marre de la droite. On n’a finalement pas gagné grand-chose, et on nous a fait Maastricht. C’est passé de peu. Je vis avec une retraite de misère après avoir eu un accident de travail. Vos idées sont bonnes. Les ouvriers pourraient revenir vers vous si vous vous faites connaître. »

Une autre mère de famille explique : « Niveau emploi sur Béziers, il n’y a rien. Je cherche dans l’aide à domicile. Mais aussi dans tous les secteurs susceptibles de m’employer, sachant que je ne suis pas diplômée. Je vais tous les jours à l’ANPE. J’ai consulté une annonce de caissière. Mais ils « exigent un Bac + 2 ». J’ai travaillé comme ASH en faisant fonction d’Aide soignante, au CHS de Rangueil à Toulouse. 9 mois, 3 CDD. Au bout de 9 mois, ils ne m’ont pas renouvelé mon CDD. J’ai appris par la suite que le service de nettoyage a été privatisé. J’ai postulé à l’hôpital de Béziers : ils ont mis ma candidature de côté. Par une connaissance j’ai appris qu’ils ne recrutaient plus d’ASH. J’ai failli être radiée 2 mois, pour une seule absence à un RDV parce que j’étais malade. Ils nous font peur aux entretiens.

Depuis, le passage à l’Euro, mon pouvoir d’achat a considérablement chuté. On a beaucoup moins de choses avec un caddie de 75 € qu’avant avec un caddie de 500 francs. Malgré mon vote qui s’opposait à ce passage.  Personne n’en a tenu compte. »

Ces témoignages, nous les entendons tous les jours : à la sortie des supermarchés, dans la rue, sur les marchés. L’Union européenne, depuis 15 ans, impose la déréglementation, les délocalisations au nom de la concurrence libre et non faussée, l’interdiction des services publics monopolistiques, l’arrachage de la vigne, la restriction des budget sociaux.

Le résultat : la casse des emplois, du code du travail, des services publics, le pouvoir d’achat qui s’effondre…

Face à cela, les gouvernement, la classe politique, n’a qu’une « solution » : allez encore plus loin dans l’abaissement du coût du travail, dans l’application des plans de Maastricht.

Quelle liste aux municipales s’opposera à cet effondrement social provoqué par l’Union Européenne, son traité de Maastricht, son euro, ses directives, sa Banque centrale ?

Voilà pourquoi nous nous adressons à toutes les listes en présence, à tous ceux qui veulent être élus au conseil municipal de Béziers : ne devez-vous pas annoncer publiquement que vous ne vous ferez pas les relais des mesures dictées par l’Union Européenne ?

Vous le savez : 85% des lois en France sont des transcriptions des directives européennes. La première des choses à faire pour répondre aux attentes de la population, n’est-ce pas d’annoncer que la municipalité luttera de toute ses forces pour rejeter ces mêmes mesures ? N’est-ce pas cela que les biterrois attendent, eux qui se sont exprimés à 62% pour le NON à la « constitution européenne » le 29 mai 2005 ?

Cette nécessité de résister à Maastricht et à l’Union Européenne est la condition première pour affirmer, comme le veulent les jeunes et les travailleurs :

- Pour la défense des 36 000 communes contre l’intercommunalité forcée et la liquidation des 36 000 communes. En premier lieu, pour que Béziers et son conseil municipal retrouvent toutes ses compétences et prérogatives. Pour le droit des communes de s'associer librement dans le cadre des syndicats intercommunaux.

- Pour la défense de la République Laïque, contre l’application de l’article 89 de la loi de 2004 imposant aux communes de payer pour la scolarité hors commune des élèves du privé. Contre le projet des EPEP de liquider les écoles communales au profit de « regroupements plus économiques », liquidant au passage le statut des professeurs !

- Pour la défense des services publics, liquidés par l’Union européenne qui impose l’ouverture à la concurrence : pour la re-nationalisation des entreprises qui ont été privatisées, ce qui permettrait le rétablissement de l’antenne EDF de Béziers,  le maintien du dépôt SNCF et de la gare de frêt,  la défense des bureaux de poste, du statut des postiers, de l’hôpital public de Béziers. Non à la fusion ANPE/Unedic qui annonce des milliers de suppression d’emplois !

- Pour la remunicipalisation du service public de l’eau qui permettrait de baisser les prix, à commencer par Béziers.  Pour le retour à la régie municipale des transports urbains et des cantines scolaires, permettant des prix modiques et le rétablissement de la gratuité pour les enfants les plus nécessiteux.

- Non à la destruction des HLM. Réhabilitation des logements vétustes.

- Pour la défense de la viticulture, contre la politique de liquidation du vignoble et des caves coopératives, il faut une aide immédiate, l’arrêt des délocalisations de la production qui permettent aux patrons de supermarchés de spéculer sur le travail des viticulteurs.

- Pour un référendum pour dire NON au nouveau « traité européen » de Lisbonne, en respect du vote démocratique des français le 29 mai 2005.

Pour notre part, afin de répondre aux attentes du peuple français et de la classe ouvrière, nous estimons qu’il faut construire un authentique parti ouvrier indépendant. En ce sens, nous appelons les habitants de Béziers qui n’acceptent pas la casse sociale dictée par l’Union Européenne et relayée par les gouvernements de gauche et de droite à se constituer en un comité biterrois pour la fondation d’un authentique parti ouvrier indépendant.

Je rejoins le comité provisoire pour un parti ouvrier indépendant !

je souhaite être membre fondateur du Parti Ouvrier Indépendant et participer au congrès de fondation de juin 2008 (joindre un chèque de 10 €, ordre : Micheline Guillemette).

Nom :                                                                      Prénom :

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Coupon à renvoyer à cette adresse : comité provisoire pour un parti ouvrier indépendant,

C/o 16 rue Pierre Fermaud, 34000 Montpellier.

Je m’abonne à Informations Ouvrières

Journal du Parti des Travailleurs et publiant « ouvrons le débat », bulletin du comité provisoire pour un authentique parti ouvrier indépendant.

O 5 numéros « découverte » : 6€ O 12 numéros : 15.25€ O 4 mois (17 numéros) : 22€ O 6 mois (25 numéros) : 30,50€ O 1 an (51 numéros) : 61€ O 1 an, plis clos : 100€

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A renvoyer à : Informations ouvrières, 87 rue du Faubourg Saint Denis, CS 30016, 75 479 Paris Cedex 10.

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21 janvier 2008

Réunion publique le jeudi 31 janvier 2008

L’AUGMENTATION GENERALE DES SALAIRES EST POSSIBLE !

RUPTURE AVEC LES DIRECTIVES DE L’UNION EUROPEENNE !


« L’augmentation du pouvoir d’achat » selon Sarkozy :

SALAIRES : L’AMPUTATION

200 milliards d’euros soustraits des salaires chaque année ! 

C’est ce à quoi sont parvenus, en vingt-cinq ans, gouvernements successifs et patronat : blocage des salaires, chômage, précarité et flexibilité, diminution des retraites et de remboursements de soins par la Sécurité sociale… Cela représente en tout 200 milliards d’euros chaque année, qui alimentent profits et spéculation.

30% des Français disposent de moins de 1 000 euros par mois pour vivre

Parmi eux, 3,6 millions de « pauvres » disposent de moins de 675 euros par mois. (Supplément Economie du Parisien, 7 janvier 2008).

15% des salariés ont un salaire inférieur au SMIC (Le Parisien)


3,6 millions de chômeurs inscrits

Seulement 2,1 millions sont indemnisés (chiffres de l’UNEDIC), pour une allocation moyenne de 952 euros par mois.

1,3 million de personnes survivent avec le RMI

440,86 euros par mois pour une personne seule.

13,5 millions de retraités perçoivent une pension moyenne de 1 044 euros

Parmi eux, 609 000 survivent avec le minimum vieillesse, d’un montant de 621,3 euros, inférieur au seuil de pauvreté estimé à 681 euros pour une personne seule.

UN PARTI OUVRIER POUR PRENDRE LES MESURES D’URGENCE

Augmentation générale des salaires et des retraites !

Retour aux 37,5 annuités pour tous pour la retraite à taux plein !

Abrogation de la TVA !

Restitution à la Sécurité sociale des 200,1 milliards d’euros
d’exonérations de charges sociales consenties

aux patrons depuis seize ans !

S’affranchir des institutions de Bruxelles !

13, 14 et 15 JUIN 2008 : CONGRES DE FONDATION DU PARTI OUVRIER INDEPENDANT ! PRENEZ VOTRE CARTE !

REJOIGNEZ LES COMITES POUR UN PARTI OUVRIER INDEPENDANT !

Réunion publique le jeudi 31 janvier

à 18h30 à bar la Comédie (allée P. Riquet)

9 janvier 2008

compte rendu de la réunion PT-PCF-LCR du 08.01.08

Compte rendu de la réunion du 08.01.08 réunissant les sections de Béziers du PCF, du Parti des Travailleurs et de la LCR.

Les sections de Béziers du PCF, du Parti des Travailleurs et de la LCR se sont réunies à nouveau ce mardi 08 janvier au siège du PCF, rue Voltaire.

Cette réunion fait suite à plusieurs rencontres au cours desquelles le PCF et le Parti des Travailleurs ont affirmé en commun leur volonté de créer une liste pour résister aux coups de l’Union européenne contre les services publics, contre la casse des 36 000 communes dans l’intercommunalité, pour la défense des bureaux de poste, des écoles, de la laïcité, pour le respect du vote historique du 29 mai 2005.

A chaque étape, nous avons cherché un accord pour arriver à une liste d’unité.

Un premier texte avait déjà été proposé par le PCF pour arriver à un compromis. Ce texte expliquait notamment :

« Nous présentons une liste de rassemblement anticapitaliste opposée à l’Europe des traités de Maastricht et de Lisbonne. La future équipe municipale ne se fera le relais ni de ces traités, ni des politiques du gouvernement français les mettant en oeuvre, ni de leurs conséquences dans la gestion quotidienne. Nous affirmons la souveraineté de la commune par le vote de ses élus qui tiennent leur légitimité de la population et d’elle seule… »

Sans partager l’ensemble des formules contenues dans le texte, nous étions prêts à le signer. Nous avions d’ailleurs expliqué publiquement notre enthousiasme qu’un tel accord ait pu être trouvé, en diffusant publiquement un communiqué.

Lors de la réunion qui devait valider ce texte, la LCR a alors proposé un autre texte, en expliquant dans le même temps que Maastricht, l’Union européenne et les directives qui en découlent, tout cela était un « écran de fumée », et que tout cela était sans importance et sans conséquences.

Le PCF a alors proposé un autre texte, comprenant des éléments qui non seulement ne faisait pas accord entre nous, mais n’avait pas été discuté pour le moment.

Nous sommes donc allés à la réunion pour expliquer en quoi deux formules nous posaient problème :

La première expliquait : « En effet la droite, mais aussi la social-démocratie, tout en consolidant son emprise sur la conduite des affaires de la France...» Nous avons fait valoir que le cadre des municipales n’était pas fait pour régler nos comptes avec la social-démocratie, et que celle-ci, de notre point de vue, ne pouvait pas être tenue pour seule responsable de la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Nous avons ainsi évoqué le problème de l’Italie où l’application des plans de l’Union européenne et le vote des crédits de guerre pour intensifier les bombardements contre l’Afghanistan s’est fait par toutes les composantes de la coalition Prodi, y compris par les dirigeants du PC italien et de l’équivalent italien de la LCR.

La seconde disait quant à elle : « Chacun sait combien la marge à occuper contre le capitalisme est étroite au niveau municipal jusqu’au moment où la conscience politique des citoyens permettra les véritables ruptures. »

Nous avons fait valoir que pour notre part, nous estimons que ce qui empêche de remplir le mandat confié par le peuple français le 29 mai 2005 n’est pas le « niveau de conscience politique » des citoyens (qui se sont exprimés à 55% contre les politiques dictées par l’Union européenne), mais la classe politique actuelle de tous bords qui, appuyée largement par les médias, empêche toute possibilité de poser la nécessité de rompre avec l’Union européenne, foulant ainsi aux pieds l’aspiration des millions de travailleurs de part le monde.

Expliquer aujourd’hui que ce qui empêche la rupture avec l’Union européenne serait le fait que les travailleurs n’ont « pas de conscience », c’est de notre point de vue faire retomber sur les travailleurs et les jeunes la responsabilité des trahisons de tous ceux qui se font les relais de l’Union européenne.

Nous étions prêts à accepter le reste pour avancer sur les revendications. La LCR a alors refusé que ces deux phrases soient retirées, alors que le PCF y était prêt.

Devant le refus de modifier ces deux phrases qui étaient tout à fait inacceptables pour nous, le PCF et la LCR nous ont invité à partir.

Nous regrettons qu’une liste d’unité pour résister à la politique de l’Union européenne ne puisse voir le jour. La section du PT de Béziers discutera des suites à donner sur le terrain des élections municipales.

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8 janvier 2008

Aux membres du PCF de Béziers, le 08.01.08

Adresse ouverte aux membres du PCF de Béziers.

Béziers, le 08.01.08.

Chers camarades,

Depuis ces dernières semaines, nous avons longuement discuté de la possibilité de faire une liste. Au cours de ces discussions, nous avons été amenés à chaque fois à établir les points précis qui faisaient accord entre nous.

En effet, vous considérez, de notre point de vue à juste titre, que l’Union européenne, ses directives et ses traités, particulièrement le traité de Maastricht, représentent autant d’armes pour liquider les 36 000 communes, les services publics, les bureaux de poste, les écoles et l’ensemble des services sur lesquels la population s’appuie tous les jours pour vivre.

Au cours des discussions que nous avons eues entre nous, il a été établi que l’intercommunalité est un piège visant à détruire la démocratie républicaine telle qu’elle s’est constitué, en liquidant les compétences des communes au profit d’établissement dans lesquels elles n’ont plus aucun pouvoir.

Nous avons constaté ensemble que les services publics, notamment les écoles, sont menacés par l’intercommunalité et par le pacte de stabilité de Maastricht qui impose partout la réduction des déficits publics. C’est tout le sens du projet des EPEP qui menace immédiatement de fermeture des milliers d’écoles partout en France, cela dans le but de réaliser les « économies d’échelle ».

Nous considérons ensemble que l’Union Européenne et les directives de la commission de Bruxelles, loin d’être des écrans de fumée, ont des conséquences dans la gestion municipales quotidienne, et que pour répondre au 55% de Français qui ont voté NON le 29 mai 2005, il est nécessaire que les élus ne se fassent à aucun moment le relais de ces plans destructeurs. Comment par exemple poser la question de la défense des bureaux de poste, si l’on ne dit pas un mot des directives européennes ? Nous savons vous et nous, que ceux qui se prononcent pour la défense des services publics tout en acceptant le cadre de l’union européenne nous conduisent dans l’impasse.

D’où la nécessité de rompre avec les politiques dictées par l’Union Européenne. Ce n’est qu’à cette condition, de notre point de vue, que la démocratie politique et sociale de notre pays pourra revivre, et que les partis politiques pourront avoir une existence et pourront être défendus.

Lors de la dernière réunion, nous avions accepté un texte écrit par vos soins ; texte de compromis qui, sans nous satisfaire entièrement, nous permettait d’avancer et de décliner les revendications. La LCR a alors proposé un texte différent en expliquant que l’union européenne et les traités, tout cela n’était qu’un « écran de fumée » (!!).

Or vous nous proposez un texte qui contient des éléments qui ne font pas accord entre nous,  qui représente une divergence importante avec nos propres positions, mais surtout, qui ne rentrent pas dans le cadre d’une liste d’unité aux municipales.

Ainsi quand vous écrivez : « En effet la droite, mais aussi la social-démocratie, tout en consolidant son emprise sur la conduite des affaires de la France… ».

Est-ce le cadre des élections municipales de poser ce type de problème, doit-on en faire un préalable ? Nous pensons pour notre part que les travailleurs sont confrontés aux problèmes de leurs directions historiques. La sociale-démocratie est elle la seule responsable de la situation dans laquelle nous nous trouvons ? Nous estimons, et nous sommes prêts à en discuter avec vous dans un autre cadre approprié et à un autre moment, que l’appareil international du stalinisme a été tout autant destructeur pour la classe ouvrière, et que sa politique a conduit a des défaites historiques pour les travailleurs à certaines époques, et cela, partout dans le monde. Ce qu’il reste de cet appareil n’en continue pas moins à agir, on le voit par exemple avec le rôle joué par Gayssot – mais pas seulement-, qui a privatisé tout ce que l’Union Européenne exigeait (notamment Air France, mais aussi la SNCF) lors de son passage au ministère des transports au sein de la gauche plurielle.

De même, la politique que mène la LCR et ses organisations sœurs dans le monde, n’est pas sans conséquence : on a vu le résultat désastreux en Italie avec le vote à la fois des crédits de guerre pour intensifier les bombardements contre l’Afghanistan, et des plans de l’Union européenne (budget d’austérité, coupes franches dans les budgets sociaux…) par les sénateurs membres de la coalition Prodi et amis de Besancenot (Sinistra Critica). En France l’ultra médiatisation de ce dernier s’accompagne d’un silence hallucinant pour ne jamais dire le moindre mot des plans de l’Union européenne et des conséquences du traité de Maastricht.

Nous ne demandons à personne d’être d’accord avec nous sur cette analyse. Mais doit-on introduire dans notre discussion sur les municipales le rôle des appareils issus du stalinisme et de la sociale-démocratie ?

Ensuite, lorsque vous expliquez : « Chacun sait combien la marge à occuper contre le capitalisme est étroite au niveau municipal jusqu’au moment où la conscience politique des citoyens permettra les véritables ruptures. »

Nous estimons pour notre part que ce qui empêche de remplir le mandat confié par le peuple Français le 29 mai 2005 n’est pas le « niveau de conscience politique » des citoyens (qui se sont exprimés à 55% contre les politiques dictées par l’Union européenne), mais la classe politique actuelle de tous bords qui, appuyée largement par les médias, empêche toute possibilité de poser la nécessité de rompre avec l’Union européenne, foulant ainsi aux pieds l’aspiration des millions de travailleurs de part le monde.

Expliquer aujourd’hui que ce qui empêche la rupture avec l’Union européenne serait le fait que les travailleurs n’ont pas de conscience, c’est de notre point de vue faire retomber sur les travailleurs et les jeunes la responsabilité des trahisons de tous ceux qui se font les relais de l’Union Européenne.

Ces propos n’engageant que nous, doit-on, là aussi, avoir cette discussion et en faire un préalable ?

Nous estimons donc que le reste du texte pourrait faire l’objet d’un compromis, pour avancer avec vous sur les revendications concrètes permettant de traduire notre rejet commun des plans de l’Union européenne, notre attachement à la défense des services publics et des communes.

Veuillez recevoir, chers camarades, l’expression de nos sentiments les meilleurs.

La section du Parti des travailleurs de Béziers.

6 janvier 2008

communiqué PT Béziers du 06.01.08

Compte rendu de la réunion du 04.01.08 entre les sections de Béziers

du PCF, de la LCR et du Parti des Travailleurs.

La section de Béziers du Parti des Travailleurs tient à rendre compte publiquement de la dernière réunion du vendredi 04.01.08 de préparation des élections municipales, réunissant les sections du PCF, le PT et la LCR.

Suite à la réunion du 26.12.07, le PCF avait envoyé aux organisations participantes une proposition de texte. La réunion de vendredi devait d’ailleurs l’adopter.

Ce texte indiquait notamment : « Nous présentons une liste de rassemblement anticapitaliste opposée à l’Europe des traités de Maastricht et de Lisbonne. La future équipe municipale ne se fera le relais ni de ces traités, ni des politiques du gouvernement français les mettant en oeuvre, ni de leurs conséquences dans la gestion quotidienne. Nous affirmons la souveraineté de la commune par le vote de ses élus qui tiennent leur légitimité de la population et d’elle seule… »


Cette formulation, sans que nous soyons d’accord dans sa totalité, nous paraissait être le juste compromis pour que les Biterrois ayant voté à 62% pour le NON à la « constitution » européenne puissent défendre leurs intérêts. Nous avons donc indiqué au début de la réunion qu’après discussion dans ses instances, le Parti des Travailleurs était d’accord pour signer immédiatement ce texte et de poursuivre en déclinant à travers des revendications concrètes une liste d’unité qui ne relaieraient pas les plans de l’Union européenne.


Après avoir dit cela, la LCR a sorti un autre texte que celui proposé, et en a demandé l’adoption. Ce texte était de notre point de vue très éloigné du premier, expliquant que la liste « rompra avec la politique conduit par Couderc et Aboud et ne se fera le relais ni des traités de Maastricht et Lisbonne, ni de la politique sarkozsyte » et que les élus se battrons pour « une autre répartition des richesses ».


Une discussion s’est alors engagée au cours de laquelle le responsable de la LCR a expliqué que les traités de Maastricht et de Lisbonne étaient des « écrans de fumée », un simple « prétexte » et que l’important était d’être « anticapitaliste ».


Le Parti des Travailleurs a expliqué pour sa part que la politique des différents gouvernements de gauche et de droite de ces 15 dernières années a été entièrement organisée par les plans destructeurs de l’Union européenne, et qu’une liste qui se battrait pour la défense des 36 000 communes, des services publics, des statuts, de la laïcité, qui se battrait pour un référendum pour permettre au peuple de pouvoir dire NON au traité de Lisbonne comme il a dit NON le 29 mai 2005 ne pourrait le faire qu’en totale indépendance vis-à-vis des institutions de l’Union européenne, de ses directives et de ses traités de Maastricht, Amsterdam et maintenant Lisbonne. Dans un pays où 85% des lois découlent de l’application du droit dérivé de l’Union européenne, aucun élu ne pourra sérieusement défendre le moindre acquis s’ils ne rejettent pas les dictats de la commission de Bruxelles.  Aucune promesse électorale concernant nos droits ne pourra être tenue en respectant ce cadre de régression sociale sur toute la ligne.


Nous avons à ce titre rappelé l’exemple déplorable pour les travailleurs du gouvernement Prodi en Italie, où, nous le rappelons, les dirigeants de la gauche et de l’extrême gauche italienne ont participé à la mise en œuvre des plans destructeurs de l’Union européenne, y compris dans les aspects les plus honteux (les vote des crédits de guerre pour aider les USA à bombarder l’Afghanistan, alors que les Italiens sont opposés ultra majoritairement à la politique barbare de Bush et de ses divers alliés en Europe).

Une nouvelle formulation a alors été proposée par les responsables du PCF, dans laquelle le refus de relayer les conséquences des plans de l’Union européenne sur la gestion municipale, que nous étions prêt à étudier. Mais la LCR a de nouveau opposé son refus, toujours au prétexte que les traités européens et l’Union européenne sont des « écrans de fumée ».

Dans ces conditions, il a alors été décidé que le PCF de Béziers rédige un autre texte et que la prochaine réunion ne serait ouverte qu’à ceux qui s’y reconnaissent.


La section du Parti des Travailleurs de Béziers continuera quoi qu’il arrive à proposer l’unité de tous ceux qui veulent défendre les acquis républicains et ouvriers de notre pays et cela, dans l’indépendance totale vis-à-vis de l’Union européenne, lors des municipales comme après. C’est de cette manière seulement que le mandat confié par 55% des Français et 62% des biterrois pourra être réalisé et respecté.

Pour tout contact : Christophe Benoit. 04 67 31 38 58

 

6 janvier 2008

réunion publique jeudi 10.01.08

ELECTIONS MUNICIPALES : POUR DEFENDRE REELLEMENT LA CLASSE OUVRIERE, LES SERVICES PUBLICS, LA VITICULTURE ET L’EMPLOI, NE FAUT-IL PAS UNE LISTE D’UNITE POUR RESISTER A LA REGRESSION IMPOSEE PAR L’UNION EUROPEENNE ET SES TRAITES ?

Alors que les Français ont exprimé leur rejet des politiques dictées par l’Union européenne en votant NON le 29 mai 2005, la régression sociale imposée par Bruxelles et relayée par le nouveau gouvernement s’accélère. A Béziers, la liste est longue des services publics en passe d’être liquidés : fermetures à France Télécom (55 suppressions d’emploi), à la Banque de France et à la SNCF (gare de fret),  guichet unique ANPE - UNEDIC préparant leur fusion/liquidation,  réductions à la Poste, à la SNCF, à EDF-GDF (accueil usagers),  au Trésor Public, menaces sur les Tribunaux et la Caisse d’ Allocations Familiales  etc…

Les Biterrois subissent les conséquences de cette dégradation des services publics : fin de l’égalité des droits, prix qui augmentent,  déplacements coûteux,  disparition d’un volant d’emplois stable pour nos jeunes.

Ces problèmes, tous les travailleurs, jeunes, mères de famille, retraités les subissent au quotidien, alors même qu’ils ont voté à 55% pour le NON le 29 mai 2005, rejetant toutes ces politiques dictées par l’Union européenne.

Toutes ces fermetures et cette régression sociale généralisée répondent à une seule et même exigence : le respect du Traité de Maastricht, le respect de la « libre concurrence non faussée » qui impose la privatisation de tous les services publics et les délocalisations ; le respect du pacte de stabilité budgétaire qui étranglent les budgets de l’Etat, des collectivités territoriales et de la Sécurité sociale.

C'est justement pour mettre un coup d'arrêt à ces contre-réformes destructrices que le peuple a voté NON au référendum sur la « constitution » européenne.

Pourtant, ils continuent ! C'est ainsi que par la bouche de G.Frêche, l'Union européenne réclame encore la fermeture des caves coopératives (il ne devrait en rester qu'une pour tout notre département) et l’arrachage de 175 000 hectares de vigne : ce serait la fin de notre économie viticole!

Nous estimons que la population doit pouvoir voter en faveur d’une liste d’unité pour résister à la régression sociale imposée par l’Union Européenne !

Pour notre part, nous estimons qu’une liste qui respecterait le vote NON doit se prononcer clairement sur les revendications vitales pour la population qui veut vivre de son travail :

- Pour la défense des 36 000 communes contre l’intercommunalité forcée et la liquidation des 36 000 communes. En premier lieu, pour que Béziers et son conseil municipal retrouve toutes ses compétences et prérogatives. Pour le droit des communes de s'associer librement dans le cadre des syndicats intercommunaux.

- Pour la défense de la République Laïque, contre l’application de l’article 89 de la loi de 2004 imposant aux communes de payer pour la scolarité hors commune des élèves du privé. Contre le projet des EPEP de liquider les écoles communales au profit de « regroupements plus économiques », liquidant au passage le statut des professeurs !

- Pour la défense des services publics, liquidés par l’Union européenne qui impose l’ouverture à la concurrence : pour la re-nationalisati

on des entreprises qui ont été privatisées, ce qui permettrait le rétablissement de l’antenne EDF de Béziers,  le maintien du dépôt SNCF et de la gare de fret,  la défense des bureaux de poste, du statut des postiers, de l’hôpital public de Béziers. Non à la fusion ANPE/Unedic qui annonce des milliers de suppression d’emplois !

- Pour la remunicipalisation du service public de l’eau qui permettrait de baisser les prix. 

  Pour le retour à la régie municipale des transports urbains et des cantines scolaires, permettant des prix modiques et le de rétablissement de la gratuité pour les enfants les plus nécessiteux.

- Non à la destruction des HLM. Réhabilitation des logements vétustes.

- Pour la défense de la viticulture, contre la politique de liquidation du vignoble et des caves coopératives, il faut une aide immédiate, l’arrêt des délocalisations de la production qui permettent aux patrons de supermarchés de spéculer sur le travail des viticulteurs.

- Pour un référendum pour dire NON au nouveau « traité européen » de Lisbonne, cela en respect du vote démocratique des français le 29 mai 2005.

- Pour que tout cela soit possible, il nous faut des élus qui choisissent la défense des revendications du peuple plutôt que la soumission aux diktats du  traité de Maastricht, de la Banque centrale, de l’euro et des directives européennes, pour une Union libre des peuples et des nations libres d’Europe. 

POUR QUE LES TRAVAILLEURS SOIENT REPRESENTES, IL NOUS FAUT CONSTRUIRE UN AUTHENTIQUE PARTI OUVRIER INDEPENDANT POUR ROMPRE AVEC L’UNION EUROPEENE ! 

Les 24 et 25 novembre 2007, une convention ouvrière et socialiste a rassemblé des délégués des comités de tout le pays. Cette convention s’est réunie alors que le gouvernement Sarkozy-Fillon, appliquant les directives européennes, multiplie les coups les plus meurtriers contre les retraites, la Sécurité sociale de 45, les salaires, les statuts, l’ensemble des droits et garanties arrachées par les travailleurs.  A ces attaques, les travailleurs ne peuvent répondre que par la lutte de classe dans l’unité. Le combat engagé pour la construction d’un authentique parti ouvrier indépendant s’inscrit nécessairement dans l’aide apportée à cette recherche vitale de l’unité contre le démantèlement de toutes les bases de la démocratie et de la civilisation humaine. Cette convention a décidé d'appeler à Paris, pour juin 2008, à un congrès pour la fondation du Parti Ouvrier Indépendant. Elle a également lancé une campagne de signatures pour exiger un référendum sur le traité de Lisbonne. Nous appelons à en discuter :


Réunion publique

Jeudi 10 janvier à 18H30

café La Comédie sur les Allées Paul Riquet (salle 1° étage)

6 janvier 2008

communiqué, mardi 01.01.08

Communiqué de presse de la section PT de Béziers.

Suite à plusieurs discussions entre les sections du PCF, du PT et de la LCR de Béziers, une proposition de compromis a été faite par le PCF afin de fixer les principes politiques de la liste d’unité.

Ce texte explique notamment : « Nous présentons une liste de rassemblement anticapitaliste opposée à l’Europe des traités de Maastricht et de Lisbonne. La future équipe municipale ne se fera le relais ni de ces traités, ni des politiques du gouvernement français les mettant en oeuvre, ni de leurs conséquences dans la gestion quotidienne. Nous affirmons la souveraineté de la commune par le vote de ses élus qui tiennent leur légitimité de la population et d’elle seule… »

Ces lignes nous paraissent refléter les différents points de vue et orientations qui se sont exprimés au cours des réunions. Nous estimons que ce compromis représente une avancé extrêmement positive pour répondre aux aspirations des Biterrois qui ont voté à 62% pour le NON à la constitution européenne le 29 mai 2005 et qui attendent que ce mandat soit satisfait. C’est un premier point d’appui, un premier pas encourageant.

Dans les jours qui arrivent, de nouvelles rencontres vont avoir lieu pour valider cette proposition et avancer sur les revendications concrètes qui devraient répondre aux aspirations et aux besoins matériels de la classe ouvrière.

Pour notre part, nous estimons que tout doit être mis en œuvre pour arriver à des positions communes à partir de ces principes politiques. C’est ce à quoi nous nous emploierons dans les semaines qui arrivent. Nous expliquerons notamment la nécessité pour les biterrois de défendre : les 36 000 communes contre les plans de l’union européenne ; toutes les écoles communales contre le projet dit des EPEP visant à détruire l’éducation, les classes et le statut d’enseignant.

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